9ème ETAPE ALLOS – AURON

DISTANCE : 97kms – DENIVELE POSITIF : 2995m

L’organisation à un sens poussé du détail, ce n’est pas 97kms mais 97,4kms…

Aujourd’hui c’est le toit du monde (du moins le nôtre).

Petite entame en escaladant le col d’Allos pour se hisser à 2247m. Une partie est logée dans le bas du col et une autre à mi- col. En principe le départ devait être pris groupé, mais les premiers participants étaient déjà en route dès 6h30. La fin du col n’était pas facile pour cette mise en jambes à froid. Ensuite, une forme de délivrance en roue libre pour certains, plus rapides pour d’autres, une longue descente jusqu’à Barcelonnette  et enfin atteindre Jausiers où on commence à avoir nos habitudes sur la belle place d’Arnaudville pour notre traditionnelle pause-café offerte par nos hôtesses.

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Bon ce n’est pas tout, il faut l’entreprendre cette mythique ascension : Notre ascension de Restefond la Bonette depuis Jausiers représente 23 kilomètres à 6.9 % de pente moyenne, une montée très irrégulière présentant des passages difficiles alternés de parties plus faciles où ils ont la possibilité de récupérer (j’espère qu’ils ne m’en voudront pas). La progression se fait dans un cirque montagneux superbe où se succèdent prairies, forêts de mélèzes et pins, ruisseaux, cascades, sommets enneigés au loin et … marmottes toutes proches de nous. Un parcours mémorable. La route que l’on emprunte traverse le Parc National du Mercantour. C’est un espace protégé de 68000 hectares, il comprend 600kms de sentiers balisés. Chacun peut se promener, profiter d’une nature intacte et observer une flore et une faune d’une extrême richesse.

Nous sommes au cœur du Parc de Mercantour, c’est la route militaire impériale Napoléon III. On y trouve les vestiges des fortins abandonnés comme le camp des Fourches ou plus haut le fort de Restefond, des blockhaus sont également présents sur les crêtes (ancienne ligne Maginot).

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La stèle au sommet de la Bonette

Du col de Restefond au sommet de la Bonette il y a 87m d’élévation, ce qui en fait le plus haut col d’Europe (mais en réalité c’est l’Iseran le plus haut). La route qui monte en boucle autour de la cime de la Bonette était fermée, les fraises à neige fonctionnaient au moment de notre passage, ceci n’a pas freiné l’ardeur de certains pour se hisser jusqu’au sommet, et tout cela sous le regard réprobateur de la police de l’environnement bien présente au sommet.

Avec ses 2802 mètres d'altitude (2807 m selon les indications de la voirie), Restefond constitue l'obstacle le plus élevé du tour de France depuis son histoire. La Grande Boucle n'y passera que 4 fois : en 1962, 1964, 1993 et 2008.

Au Tour 1962, Federico Bahamontès (Espagne), surnommé « l'aigle de Tolède » franchit le sommet en tête dans l'étape Antibes-Briançon. L'espagnol renouvellera son exploit en 1964. Cette année-là, il finit troisième au classement général. Plus tard, le journaliste Philippe Bouvet dans le tour 1993 déclara : «Ils ont roulé sur la Lune ». Le paysage traversé nous confirme sa vision.

Arrêt photo obligatoire au sommet, mais aussi pour reprendre des forces, se couvrir puis attaquer la longue descente de 25kms qui va nous emmener jusqu’à Saint Etienne de Tinée. J’oubliai : le couple Tausserat a encore fait des siennes, ils étaient déguisés durant le dernier km d’ascension.

Je tiens à signaler que le 30 juin prochain se déroulera la 1ère ascension de la Bonette en vélo à assistance électrique. RDV à 08h30 à Saint Etienne de Tinée, si le cœur vous en dit, vous en baverez un peu moins, mais le plaisir sera-t-il le même ???

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Restaurant l’Ardoise à St Etienne de Tinée

C’est certain pour quelques-uns l’ardoise va être salée, nous avons reconnu quelques cyclistes à la terrasse des cafés.

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Je ne sais pas si des coursiers auront eu le temps d’admirer les peintures de la chapelle Saint Maur, mais cela vaut le détour, pour une prochaine fois …

En août 1929 un terrible incendie détruisit une grande partie de Saint-Étienne-de-Tinée. Le village ne dut sa renaissance qu'à une souscription lancée dans toutes les communes de France et au dynamisme de son maire Maurice Rovery. En reconnaissance de cette souscription, l'une des principales artères du village se nomme "rue des Communes de France".

Dernier effort pas facile : l’ascension d’environ cinq kilomètres et un dénivelé de 500m vers Auron à 1616m. Nous sommes reçus par madame Colette Fabron, maire d’Auron et Vice-Présidente de la métropole Nice Côte d’Azur. Echange de cadeaux et tirage au sort de lots et séjours de vacances.

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Nous y voici enfin le repas va être le bienvenu, mais certains vont déjeuner tard.

Médical : une chute sans gravité.

Incidents : Crevaison d’une moto de l’assistance et crevaison d’un camion qui effectue le transport des bagages. Résultat : un léger mécontentement de certains participants dû au retard de livraison

Maillot rose : Maria Mandon et plus tard une surprise…

Maillot vert du fair-play : Pascal Derouet au départ et Georges Besry à Auron.

Maillot à pois du meilleur grimpeur : Mickaël Duyck

Clin d’œil :

Quelques amateurs connus de la petite reine :

André Pousse : Le premier qui pousse, je le cogne.

Michel Drucker : c’est magnifique, je salue l’organisateur.

E.T. : Retourner maison

A demain, pour la dernière, si vous le voulez-bien,

Jean-Marc ROUXEL



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