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Paris-Nice Cyclo : Magnifique Izoard

Une nouvelle fois cette 8e étape s’est déroulée sous le soleil mais pas sous la canicule comme dans d’autres régions. Cette étape arrivait à Vars en passant par le géant Izoard. Un site exceptionnel. 

Une fois n’est pas coutume, le départ était plutôt tardif (8 h 30) depuis la station de Montgenèvre (1860 m).  Une belle descente permettait de rallier très vite Briançon et de partir à l’assaut du village de Puy-Saint-Pierre. Cette ascension courte (5 km) mais raide (passages à 12 %) faisait son effet en disloquant les groupes. De fait, ils sont arrivés échelonnés au premier ravitaillement du jour. Après une boucle vers Puy-Saint-André, les cyclos revenaient à Briançon pour partir cette fois escalader le mythique col de l’Izoard (2360 m). Les plus fatigués avaient pris soin d’éviter cette boucle pour filer au plus court vers l’Izoard. L’ascension de 19 km pesait dans les jambes des participants mais ils savaient qu’en basculant, ils auraient la joie de découvrir la magnifique Casse Déserte où le Tour a souvent basculé et aussi de descendre jusqu’à Brunissard pour prendre leur traditionnel repas de course. La longue descente dans les gorges du Guil permettait de sentir la chaleur (32 °c) même si on ne parlait pas de canicule en Hautes-Alpes. Néanmoins, l’ascension finale vers la station de Vars, se révélait exigeante pour les rescapés car au-delà de la pente sévère lors des 8 premiers kilomètres, l’absence d’ombre, leur imposait de « faire la chasse à la canette ». Heureusement l’arrivée était jugée dans le bas de la station car de nombreux cyclos résidaient aux hôtels à proximité. Bref, encore une superbe étape et la plus courte avec ses 95 km.

 

Paris-Nice Cyclo : Une étape de légende !

La 7e étape de Paris-Nice Cyclo impressionnait tout le peloton des 220 participants. Et pour cause, il fallait gravir 4 cols dont le terrible col de Finestre et ses 8 km de portions en terre. Une étape qui restera gravé dans la mémoire des cyclos !

Un nouveau départ à l’aube (7 h) attendait les cyclos à Val Cenis ce matin. Et comme d’habitude, un franc soleil accompagnait la « caravane » de l’épreuve sur le col du Mont-Cenis (2084 m). Ce col roulant et régulier permettait à tout le monde de se mettre d’entrée dans le rythme en attendant l’épouvantail « Finestre »… Au sommet du Mont-Cenis, comme la veille avec le Cormet de Roselend, un superbe lac permettait aux cyclo-naturalistes d’immortaliser via leur appareil photo, la beauté des lieux. Puis c’était la descente vers l’Italie avec la surprise de voir le tournage d’un film juste après la frontière. Une fois en bas, à Susa (480 m), il n’y avait qu’un mot lors de la pause café : « Finestre ». Ce col de légende a été gravi à 3 reprises par le Giro, mais cette fois, les plus téméraires du peloton s’engageait sur les routes tortueuses du col et ses 19 km d’ascension. Heureusement la première partie en asphalte était boisée et permettait aux cyclos de garder leur fraîcheur pour la seconde partie : les 8 km de route en terre permettant de rejoindre le sommet à 2118 m.  Après l’incontournable immortalisation photo, ils dévalaient jusqu’à Laux pour un ravitaillement champêtre.  Les efforts n’étaient pas finis puisqu’il fallait grimper jusqu’à la station olympique de Sestrières qui  culmine à 2035 m.  Mais ce n’est pas tout car la belle descente vers Cesana Torinese imposait ensuite de grimper 500 m de dénivelée supplémentaire pour rallier le village frontalier de Montgenèvre, terme de cette 7e étape. Au total, les cyclos auront gravi près de 4000 m de dénivelée, l’équivalent des grosses étapes de montagne du Tour de France.

Quand on vous disait que c’était une étape de légende !

 

Paris-Nice Cyclo : Magique Roselend !

Cette 6e étape de Paris-Nice Cyclo était de toute beauté. Cette étape de 140 km empruntait le Cormet de Roselend et le col de l’Iseran et son sommet à 2770 m pour revenir en Haute-Maurienne. 

Malgré l’altitude de la station des Saisies (1650 m), le soleil était déjà resplendissant de bon matin (7 h 30). Le skieur Franck Piccard donnait le départ et le convoi descendait à toute vitesse vers le village d’Hauteluce puis celui de Beaufort, célèbre pour son fromage, pour débuter l’ascension du col de Méraillet. Une mise en bouche plutôt corsée avec les 11  km d’ascension mais heureusement, il était encore à l’ombre et cela facilitait la tâche des rescapés. La pause café en haut du col permettait à tout un chacun de s’émerveiller devant le barrage de Roselend. Une merveille avec le soleil se levant sur les eaux turquoise du lac. De ce fait, l’ascension du Cormet de Roselend passait comme une lettre à la poste avec un tel décor ! Le sommet de ce col (1967 m) allait permettre aux « descendeurs »  de se faire plaisir jusqu’à Bourg-Saint-Maurice (56e km). C’est ici que l’on commençait à ressentir les effets de la canicule qui s’abat sur le pays. De fait, les organisateurs ont conseillé aux derniers du groupe d’entamer l’ascension du col de l’Iseran par la route directe et non par l’ascension vers La Rosière comme les plus forts l’ont fait. Les plus faibles ont dû monter à Val d’Isère en camion car la pente était longue et éprouvante. Heureusement, un copieux repas avec les incontournables pâtes à la Bolognaise permettait aux cyclos de se requinquer pour attaquer les 16 km du somptueux col de l’Iseran. Avec l’altitude, la température redescendait et les derniers ont pu atteindre la 3e plus route de France avec ses 2760 m d’altitude. Le retour vers Val Cenis devait être une formalité, mais c’était sans compter sur le vent contraire qui soufflait fort en haute-Maurienne. Ainsi va la vie du cyclo, il doit être prêt à tous les efforts !

 

Un nouveau départ matinal (7 h 30) ce matin car une autre épreuve se déroulait un peu plus tard. Qu’à cela ne tienne, le soleil avait déjà dardé ses premiers rayons pour illuminer le col de Joux-Plane (1691 m) par le versant de Ranfolly. Une entrée en matière plutôt rude mais les participants du Paris-Nice Cyclo sont rompus aux efforts ! Et au sommet, ils eu droit à une superbe récompense, le lac avec le Mont-Blanc en toile de fond ! Somptueux. La descente rapide vers Samoëns permettait de rejoindre la pause café sur la place du gros tilleul, symbole du village. La suite du parcours s’effectuait en pente douce pour rejoindre Cluses (45 km) avant que les hostilités ne recommencent avec l’ascension du col de la Colombière (1613 m) par son versant le plus difficile ! Heureusement au niveau du reposoir, le bien-nommé, les cyclos pouvaient souffler un peu sur un long replat.  En revanche, les 2 derniers kilomètres étaient terribles avec plus de 10 % de pente moyenne. Une fois au sommet, il ne restait plus qu’à dévaler la pente pour rejoindre le village du Grand-Bornand où était situé la pause repas. Après une petite pause de près d’une heure  sous les halles, la majorité des participants repartaient par l’itinéraire bis via Thônes et Ugine pour remonter jusqu’à Flumet par les gorges de l’Arly. La dernière montée du col des Saisies où était jugée l’arrivée de l’étape achevait ce périple de 142 km pour plus de  3500 m de dénivelée. Les différents maillots de l’épreuve (Fair-Play, Féminines, Grimpeur) était remis par l’enfant du pays, Franck Piccard, l’ancien champion de ski. 

 

Paris-Nice Cyclo : Vue sur le Mont-Blanc !

La 4e étape du Paris-Nice Cyclo quittait le Jura et la station des Rousses pour rejoindre Morzine en Haute-Savoie. Une étape dantesque de 192 km qui passait par le col de la Ramaz et son balcon majestueux sur le Mont-Blanc

Il faisait friquet (8°c) ce matin au cœur de la station des Rousses ! Il faut dire que le départ était plutôt matinal (7 h) et le grand soleil n’avait pas encore réchauffé l’atmosphère. La côte pour sortir de la station allait s’en charger car les premiers menaient déjà bon train. Ensuite, c’était au tour des descendeurs d’entrer en action avec près d’une vingtaine de km pour se faire plaisir ! Après la courte montée de Montanges, une nouvelle descente permettait de rallier la pause café de Chatillon-en-Michaille dans le département de l’Ain. La suite du parcours passait par le Barrage de Génissiat (70e km) et son imposante centrale hydro-électrique. Ensuite de longues lignes droites permettaient aux différents groupes de se reconstituer en peloton et d’arriver sans encombre au repas de la Roche-sur-Foron (125e km). L’occasion pour les participants de discuter avec Jérôme Coppel, 3e aux mondiaux 2015 et fraichement retraité du peloton pro ! Il était temps ensuite de se lancer à l’assaut des Alpes et du fameux col de la Ramaz. Il débutait à Mieussy, berceau du parapente, et grimpait durant 14 km.  La majorité

des 220 cyclos ont affronté ses pentes sévères avec une belle récompense au sommet (1559 m) : une vue panoramique sur la chaîne des Alpes et le Mont Blanc. Magnifique.

Une déviation imposait aux valeureux cyclos de grimper le col de l’Encrenaz à la suite et rajoutait une quinzaine de km au programme initial. C’est donc fourbus mais enchantés par les sublimes paysages traversées que les cyclos ont rallié Morzine au terme de 192 km…



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