Hello,
Ici Ste Maxime et tout va bien. Un peu de lecture dans « lire la suite »…
Samedi : personne n’a roulé car il pleuvait des trombes d’eau sauf l’ami Francky qui cherchait le bon air vivifiant histoire de faire passer son état grippal (bon pas sur que ce soit un super remède quand même. En tout cas ma grand mère ne m’en a jamais parlé 😛 )
On a fait du vélo par procuration en regardant les championnats du monde sur piste. On a découvert une discipline mal connue mais vraiment intéressante. Ca donne vraiment envie d’aller se refaire une séance à St Quentin.
Dimanche : Nouveau parcours avec la montée du Revest par un passage inconnu par la grande majorité d’entre nous. Ca monte par palier, route tranquille et on sort à un bon Km du sommet. Jusqu’à VIDAUBAN nous sommes en terrain connu on essaie de raisonner notre euphorie collective.
Bérangère nous fait une crevaison (à priori même matériel qu’Eric 🙄 ).
La route suivante vers le Thoronet est aussi une route que nous avons pas ou peu empruntée. Nous sommes à l’ombre mais la pente se charge de nous réchauffer 😎 Francky s’arrache pour rester au contact. Il lui manque sa force habituelle mais il n’a rien perdu de sa rage : Respect !
Bonne organisation sur le retour avec Marco & JC en chefs d’orchestre qui donne l’impulsion pour que chacun prenne son relais.
La récompense arrive avec la descente ouverte par Marco toujours sous l’influence de Jean-Luc. Les virages sont soignés et ça va vite. Le tout filmé par Yann. Vivement la mise en ligne 😆
Lundi : Un classique avec le BABAOU au programme. Humm sur le respect de l’heure de départ. Sylvain tu nous manques pour remettre les pendules à l’heure 🙄 Déjà que le timing était serré – serré… 😐 En file sur le bord de mer, c’est propre. Piste ensuite pour rejoindre la Croix Valmer. On roule groupé jusqu’à CAVALAIRE puis progressivement la vitesse augmente avant de s’emballer pour de bon. Le rassemblement a lieu avant de prendre la piste jusqu’à Bornes. On croise une pelleteuse et plus loin, dans le tunnel, 2 phares brillent : c’est une voiture 😯
Une crevaison sépare les 2 groupes juste avant Bormes. Gratteloup est monté tambour battant sous l’impulsion de Brétigny mais nos costauds répondent à toutes les attaques tandis que le vent fractionne le reste du groupe. Avec Yann on se fait un run jusqu’au pied du Babaou très jubilatoire 😆
Le BABAOU sert de rampe à exercices selon JC. 10 séries de 15 secondes : c’est fou comme le temps est une mesure si relative 💡 Enfin bref je n’étais plus en état de disputer la pancarte et ça tombait bien elle n’était plus là (reste juste les 2 poteaux orphelins) Et voilà mes copines les crampes qui se manifestent… 😡
Marco est maintenant notre ouvreur en descente 😉 Le Taillude reforme les écarts. Je monte avec mon Michel qui découvre ce côté du Var et le stage. Il se comporte bien et apprend vite c’est chouette. William est en difficulté sur cette fin de col, on reprend Francky et nous faisons la jonction pile à la bascule : nickel.
Francky profite de l’élan et amorce la descente tambour battant. Marco, puis Yann piquent à sa poursuite. Je suis derrière en embuscade avec Jean-Philippe à la grande surprise de Yann qui se retourne, n’en crois pas ses yeux et bâcle 2-3 virages à l’occasion 😛 . Le dépassement de Jean-Pierre (Brétigny) modifie l’ordre des descendeurs. La jonction est opérée à l’occasion d’un ralentissement derrière une voiture. La descente reste rapide, technique et vive. Elle demande vigilance et agilité. La voiture ouvreuse est à la fois un confort et un frein. Marco prend la place de Francky en tête de la cavalcade. Sur la fin, je profite de la pleine vitesse de fond pour faire la différence. Différence qui sera de courte durée car entravée par la jonction avec la voiture et une légère pente défavorable qui me vaut le retour en fanfare de Yann. Mais l’honneur est sauf : il n’y avait pas de pancarte 😆 . Cet épisode a été filmé en intégralité par Yann. Ce sera prochainement en ligne…
En bas, nous attendons le retour du reste du groupe qui n’arrive pas. Inquiets, nous entamons la remontée du col à la rencontre des copains. En fait, une double crevaison de William les a retardés. Le retard à l’heure du déjeuner est sermonné par le Président…. ➡
Aujourd’hui, mardi : Grande boucle de 128K au programme. Il fait beau mais le vent s’est levé. Une fois n’est pas coutume, il y a du retard à l’allumage… Nous partons ensemble avec le Team LEROUX jusqu’au Bougnon. Après frères siamois (Yann & Eric) se livrent à un concours de pépins mécaniques mineurs. La descente est compliquée avec les rafales de vent. Nous essuyons une manœuvre agressive et imprudente de la Police Municipale… Scandaleux !
Nous rejoignons le col du TESTANIER. Col roulant qui me convient. JC et Marco lancent les hostilités simplement en faisant des petits exercices d’accélérations. Yann et Jean-Philippe reviennent au train. Avec Bérangère, je reste dans les roues. On verra… JC se relève pendant que Marco et Yann assurent le train jusqu’en haut. Merci messieurs. A Mandelieu, quelques gouttes tombent. Michel LEGROS, José et Philippe préfèrent rentrer par le bord de mer. On découvre le TANNERON dans ce sens. Simple au départ, il se corse rapidement. Là je ne peux plus faire illusion et je rends mes kilos superflus. Incroyable : nous entendons l’orage gronder côté est alors qu’il y a un magnifique soleil côté ouest. Finalement, la fin est plus facile que dans l’autre sens. La pancarte est remportée facilement par JC. Au sommet, nous faisons vivre le commerce de proximité. La boulangerie est assaillie et, à ce moment, j’ai une grande pensée pour Jean-Marie. Après quelques frayeurs, on s’éclate dans la descente, ça arsouille avec Bérangère, JC et Yann. Marco revient comme une balle d’on ne sait où… On temporise un peu. Le vent est très présent et la fatigue commence à se faire sentir. Il reste des morceaux avec la remontée sur les ADRETS. Le TESTANIER est une formalité avant d’engager la descente. Il y a un peu de chahut avec la rencontre du Team féminin de AUBER-93. Cet épisode passé, nous arrivons au Bougnon. Avec JC, nous lançons l’assaut de loin. Je suis bien sur le plat, notre entente est parfaite et les relais sont fluides. A mesure que la pente s’accentue, je coince. Et quand vraiment ça s’élève, je me cale dans la roue de JC. Je serre les dents et à 500m du sommet ça devient vraiment compliqué. 2 fois je craque, 2 fois JC se relève et m’encourage à aller au bout. Je donne les dernières forces, cherche mes développements et enfin le sommet. Il me faudra quelques secondes pour retrouver ma lucidité et répondre à la main tendue par JC. Je lui suis reconnaissant de cette belle partie de manivelles. Yann arrive juste derrière suivi de Marco et du groupe. Dernière descente à la poursuite d’un Eric intouchable. Retour tranquille, la portion de bord de mer en travaux mais accessible aux vélos est un bonheur. Nous rentrons émoussés de cette sortie mais satisfaits de l’avoir faite et du bon esprit de camaraderie qui régnait.
Bravo Franck, tu t’es autant lâché dans le CR que sur le vélo. En tout cas, cela m’a fait sourire à sa lecture.
je vois que tout le monde (ou presque) est en forme, et je vais avoir du mal ne serait-ce que pour prendre les roues vue ma forme après 3 semaines de grippe.
Reprise du vélo cette semaine à 20 à l’heure et dur dur… =:)
Profitez en pour boire une bière à ma santé, et comme dirait Yann « qu’est-ce que je vous sers? » Vous connaissez la suite