Départ devant le Palais des Sports de L’Alpe d’Huez, on quitte l’Ile au Soleil. Peloton neutralisé jusqu’à Bourg d’Oisans. Temps frais, il fera moins chaud.
‘‘La meute’’ est lâchée, mais les jambes semblent encore un peu lourdes, séquelles de la veille. Le matin au micro le Président LEROUX avait annoncé une étape plutôt facile, beaucoup de descentes, simplement quelques ascensions.
Route monotone, faut plat descendant pendant 15 kms jusqu’à Séchilienne…et A droite, à la sortie de Séchilienne, la première surprise du jour, et oui, il fallait bien s’en douter, il y avait bien un premier traquenard! Au panneau indiquant le Col de Luitel, 9 kms d’ascension, avec un pourcentage moyen de 9.1% sur une route étroite et mal goudronnée qui se cabre régulièrement, et chacun doit jouer du dérailleur: pignon arrière de 28 puis 30 puis 32 puis, plus rien à gauche…zut la montée s’avère beaucoup plus difficile que prévu .
Les coureurs à réception du road book auraient dû consulter les petits films d’archives de l’INA (et en plus c’est gratuit!): Tour de France 1960 par exemple, une étape Briançon-Aix les Bains, le même col, par le même côté même décor jusqu’au panneau Station de Chamrousse- Roche Béranger, et on tourne à gauche. Jean Graczyk gagne, Tom Simpson (et bien d’autres) saute.
Et Raymond Martin n’a rien dit, lui non plus, quel cachotier! il doit se souvenir aussi du Tour 1978 , gagné par qui vous savez, avec la 16 ème étape Saint-Etienne- Alpe d’Huez, longue de 240 kilomètres .. Raymond avait terminé à la 10 ème place.
Au sommet la Vallée de Chamrousse ravitaillement au Stade Daniel Petiot de Vaulnaveys-le-Haut par des chemins…
L’objectif était d’éviter la banlieue de Grenoble. Pari réussi.
Et puis il y a eu la montée de 12 km de Saint Nizier du Moucherotte, commune médaillée de la Résistance, où se trouvait le tremplin de saut à ski des jeux olympiques de Grenoble en 1968. Hélas ce site est abandonné aujourd’hui. Le plateau du Vercors étant atteint il suffisait de se laisser glisser vers Villard de Lans pour déjeuner et récupérer. C’est que l’on se disait dans les groupes éparpillés, avec la fête de la musique en perspective. Et bien c’était sans compter avec le vent des vallées, de face bien sûr, qui est venu contrarier cette fin d’étape présentée comme facile.
Tout le monde était à l’heure pour le déjeuner! Quartier libre tout l’après-midi…la station de Villard-de-Lans est calme en ce mois de juin, au programme, repos, on panse les bobos pour l’étape de mercredi en direction d’Orange.
PARIS NICE CYCLO 2022 mardi 21 juin 7 ème étape : Alpe d’Huez – Villard de Lans
22 juin 2022 Hubert commentaire(s) 1 978 vues
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