La 6ème étape s’annonçait redoutable, elle le fut à plus d’un titre!
Au vu de la fatigue générale, les organisateurs, en accord avec les participants, ont décider de ne pas emprunter le col du Grand Cucheron.
Départ du col des Saisies donné par Franck PICCARD. Une longue descente rapide, puis la vallée de l’Arly avec vue sur le signal de Bizanne et le Mont Blanc, mais l’esprit des coureurs était ailleurs.
La belle région du Beaufortin, Albertville, cité Olympique . La vallée se rétrécit passage dans quelques gorges…
Ravitaillement à Chamoux-sur-Gelon dont le Maire Alexandre DALLA MUTTA est une figure locale amoureuse du sport cycliste.
Les difficultés arrivent. Quelques téméraires décident de virer malgré tout de rester sur l’itinéraire initial prévu au road book en direction de la montée du Grand Cucheron. Col ombragé avec une pente moyenne de 4,5% longue de 12 km. Certes, mais il fallait oser, un grand bravo à coureurs.
La vallée de La Tarentaise menait ensuite le peloton vers Saint-Etienne de Cuines lieu du second ravitaillement.
Mais le plat de résistance devait être servi, bien chaud quelques kilomètres plus loin, juste à droite, en angle droit , le pied du col du Glandon. C’était parti pour 20 km d’ascension au total. Première partie, un « replat » à Saint-Colomban des Villards et boum! 10 kilomètres interminables face au soleil avec de forts pourcentages…
Tout le monde a basculé, au col col du Glandon, on a même aperçu Raymond MARTIN, toujours disponible pour la photo souvenir.
La Croix de Fer à droite, on descend le col, mais ce n’est pas si plat que cela…direction le Lac de Grand Maison, le Barrage de l’Oisans et enfin le Rivier d’Allemont sur une route où le rendement est mauvais, le cycliste étant toujours en prise.
Enfin la montée mythique de l’Alpe d’Huez et ses 21 virages, là il faisait très très chaud, çà manquait un peu d’eau, et de surcroit les trois premiers kilomètres sont terribles pour tous.
La gérante du café proche de l’arrivée à l’Alpe d’Huez, s’adresse à un concurrent: où sont les autres? vous êtes le 30 ème que je vois passer! Il était environ 17 heures; on a commencé à s’inquiéter pour les attardés…Bon on n’est pas dans une épreuve UCI et les motards, qui sont un peu les commissaires de course n’ont rien dit sur la camionnette technique et la voiture balai qui étaient, si l’on en juge par les photos indiscrètes bien occupées.
Et bien encore une fois tout les monde est arrivé dans les délais, c’est-à-dire pour mettre les pieds sous la table du restaurant. L’accueil et la qualité des repas de chaque jour sont bien appréciés par les concurrents. Certains dont les dossards n’ont pas pu être identifiés ont même dégusté la Chartreuse locale après le repas. Comme quoi les cyclistes sont des êtres robustes.
Mardi 21 juin, 7 ème étape, direction Villard-de-Lans, avec quelques surprises et une météo incertaine.
Bonjour
Merci encore pour ce Paris Nice
Merci à l’organisateur, l’organisation et bien entendu à tous les bénévoles sans qui, selon la formule consacrée, rien ne serait possible.
Il semblerait que toutes les photos ne soient pas en lignes et des liens PHOTOS inactifs !
Au plaisir de vous revoir tous en forme
Sportivement
Bonsoir
Merci de ton retour.
Les photos vont arriver au fil du temps que je les recevrais de la part de Valérie.
Sylvain